L’avenir du Jeu Vidéo passe t’il par le cloud gaming?

Découvrez le fonctionnement de cette technologie, et les différents services proposés aux utilisateurs : Shadow, PlayStation Now, GeForce Now, etc.

Dans un monde où tout va toujours plus vite et avec l’accélération du déploiement de la fibre, le Cloud Gaming contribue à faire évoluer le monde du jeu vidéo.

Vous entendez parler régulièrement de ce terme depuis de nombreuses semaines mais, le Cloud Gaming…c’est quoi?

Il s’agit, pour nous joueurs, d’un nouveau moyen de jouer aux jeux vidéo mais également de ce qui pourrait bien être un vent de changement sur le marché.

Pour commencer, le Cloud Gaming, on s’en sert comment?

De façon très simple on va résumer cela à la possibilité de jouer à des jeux vidéo de consoles ou pc sans avoir ce matériel qui traiterait la partie graphique.

Vous voulez jouer aux derniers jeux mais votre pc ne possède plus la bonne configuration graphique? Il vous suffira d’avoir un abonnement à un service de cloud gaming pour pouvoir palier à cela (et également une connexion internet de l’ordre d’au moins 30 Mb/s).

En effet, toute la puissance nécessaire pour traiter les graphismes est calculée par des hébergeurs de servers qui se chargeront de donner les images du jeu aux joueurs. Evidemment vous devrez tout de même avoir un périphérique sur lequel jouer comme un pc, un téléphone ou même un mac (coucou les macbook et macbook air).

Ainsi vous l’avez compris, même avec la configuration la plus légère pourra vous permettre de jouer aux jeux les plus gourmands.

Un Service…des stratégies différentes

Bien que le service soit nouveau, certaines entreprises sont déjà sur le créneau et c’est notamment le cas de l’entreprise Shadow. Pour Emmanuel Freund, son PDG, l’idée est de laisser l’intégralité des fonctionnalités d’un ordinateur puissant en passant par le cloud, aussi bien pour jouer, effectuer de la bureautique ou des montages vidéo par exemple.

Autre point important, sur cette alternative il est également possible d’accéder à sa propre liste de jeux ou d’applications en téléchargeant virtuellement des logiciels comme Steam.

Parallèlement à ce moyen existe un autre axe, celui du jeu à la demande, en quelque sorte le Netflix du gaming. Il s’agit ici de simuler, toujours via un abonnement, l’interface donnant accès à un catalogue de jeux sans pour autant donner un contrôle total à un ordinateur à distance.

Nvidia a quant à elle lancé le GeForce Now. L’avantage ? donner l’accès en streaming à sa propre bibliothèque de jeux achetés sur Battle.net, Uplay pour Ubisoft ou encore Steam et Epic Games. Il s’agit donc ici non pas d’une liste de jeux en libre accès mais plutôt d’une mise à disposition de sa propre bibliothèque composée des jeux que vous avez déjà acheté au préalable.

Nvidia conseille quand même aux utilisateurs de son service, d’avoir une configuration minimum tenant la route. Il est donc évoqué de posséder au moins : un processeur graphique compatible avec DirectX 9, un CPU double-coeur à 2 GHz et 4 Go d’espace libre de stockage. En terme de vitesse de connexion, la firme recommande une vitesse d’au moins 50Mb/s pour pouvoir afficher du 1080p en 60 images par seconde. Le service étant encore en bêta, celui-ci est donc gratuit aux personnes y participant.

Le service étant encore en bêta, celui-ci est donc gratuit aux personnes y participant.

Nintendo dans la course?

Si une console pourrait bien profiter de cette révolution c’est à mon sens la Switch. En effet, la dernière console de Nintendo est pour certains, décrite comme trop légère face aux Xbox ou PS4. Resident Evil 2 ? oubliez! Red Dead 2 ? pas assez puissante! et j’en passe. Cependant, au Japon une société Ubitus a porté Resident Evil 7 par exemple sur Nintendo Switch via le cloud. Pour l’instant destiné au marché Asiatique, on ne sait pas si cette société pourrait effectuer des portages dans nos contrées.

Nous devrons attendre pour voir comment la firme va gérer cette possibilité et son rapprochement avec Microsoft pour en savoir plus, bien que les possibilités puissent nous faire saliver.

Microsoft et son projet Xcloud

Comme évoqué plus haut, Microsoft s’intéresse également à ce procédé. Il est d’ailleurs, d’après une présentation faite par l’entreprise, déjà possible de jouer à Forza 4 avec une manette de Xbox One sur smartphone! Il semblerait donc que les avancées du projet Xcloud se fassent à grands pas.

D’ailleurs ce service de cloud gaming possède un nom : Microsoft Azure. Une mise en place de partenariat entre Samsung et Nintendo serait en train de se faire afin de rattrapper le retard de la firme Américaine sur son rival Sony.

Sony et son Plasystation Now

Eh oui, comment parler de gaming sans évoquer Sony? Le Playsation Now, service donnant accès à un catalogue impressionnant de jeux PS2, PS3 et PS4 contre là encore, un abonnement mensuel.

Mais là où Sony fait fort, c’est sur le fait de pouvoir avoir accès non seulement à ce catalogue sur la PS4 et de pouvoir les télécharger pour y avoir accès en offline mais surtout de pouvoir jouer en streaming sur un PC!

L’abonnement coûte entre 14,99€/mois ou 99,99€/an pour avoir accès à ce catalogue complété tous les mois de nouveaux jeux.

Google dans tout ça?

L’idée de la fime de Mountain View est de proposer de jouer sur votre naviguateur, évidemment Google Chrome! Bien que la bêta soit proposée depuis octobre 2018, seul un jeu, à savoir, Assassin’s Creed Odyssey n’est pour l’heure présent.

Certains pensent que Google annoncerait officiellement son service lors de la Gamer Developers conference en date de ce 19 mars 2019.

Nul ne peut savoir si l’Europe sera considérée car seul les Etats Unis étaient concernés par la bêta. Toutefois, il ne s’agirait que d’un facteur temps car il est difficilement envisageable de voir Google se passer du marché Européens notamment.

Au final…une bonne alternative?

On serait tenté de se dire que oui mais il reste à voir comment cela peut se concrétiser au niveau de certains jeux sensibles notamment aux micros-secondes de latence comme des FPS par exemple.

Cependant, l’intérêt reste qu’en payant un abonnement qui certes pourrait rebuter certains joueurs, ces derniers n’aient pas l’obligation de faire évoluer leurs installations comme c’est le cas pour les gamers PC encore actuellement. Ceci pourra également changer l’utilisation des joueurs casuals et ne plus faire que ceux-ci se dirigent quasi-toujours vers les consoles pour plus de facilité.

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